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Un garde ? Ah oui, elle le reconnaissait. Elle le voyait, elle le sentait, son odeur, cette douce odeur de mort qu'il avait. Oui, elle savait qui il était. Il n'était pas celui qu'elle haïssait le plus, mais il n'était pas non plus l'un des plus tendre, bien au contraire. Il jouait avec l'animal qu'elle était, il jouait de la pitoyable jeune fille, l’écrasant sous son poids pour la toucher à des endroits ou nuls hommes n'auraient dut mettre les mains.
Elle n'avait plus rien, plus de fierté, plus de sensation, elle n'avait plus rien. Elle ne possédait même pas son corps et son esprit c'était refermé il y a bien longtemps. Trop longtemps, elle avait oubliée son humanité. Et, ce n'était pas aujourd'hui que celle ci allait la rattraper.

Elle observa le corps, de ses yeux tendrement bleutés, elle observa l'homme, de ses pupilles teintées d'un céleste profond, auréolé d'argent.




Scintillant, comme des étoiles, illuminées, comme ceux d’une folle prête à tout. Mais prête à tout pour quoi? Pour sa misérable vie ?
Puis son regard s’envola vers l’homme bleu. Elle l’observa un instant, il ne bougeait pas. L’autorisait il a prendre se qu’il venait de chasser ? A prendre se qu’il y avait sur son territoire à elle ?
Elle grogna, s’abaissant vers l’homme dont la vie l’avait heureusement quitter. Lentement, toujours son regard fixé sur l’étranger, elle se pencha sur le cadavre, sur son visage, ouvrant avec délicatesse la bouche, comme pour l’embrasser, posant cette dernière, à demi ouverte, sur la joue du mort.
Elle le fixait, toujours avec cette appréhension, elle fixait l’homme bleu qui, malgré sa couleur haïssable, lui offrait son butin. Et, Rei n’était pas assez stupide pour refuser un festin.
D’un coup de mâchoire, d’un mouvement de la tête, elle arracha une partie de la joue de l’homme, déglutissant, la chair dans la gueule, elle observait toujours ‘Bleu’. Elle déglutie, avalant sa salive et le sang qui y était mêlé, puis, passant le bout de sa langue sur la chair sanguinolente, un frisson la parcourut. Ah … Manger …

Plus vorace cette fois, sentant l’appel de la faim, sentant son estomac se contracter, puis s’ouvrir, réclamant encore, encore plus de cette nourriture infecte, de cette nourriture abjecte qu’était un cadavre d’homme.
Mais cela n’avait pas d’importance pour elle, tout son corps s’y était habituer, tout ses muscles, tendu au possible, était fait pour cela. Pour se genre de déchainement, pour se genre de sauvagerie.
Un peu comme le Bleu non?

Elle ferma les yeux, acceptant avec plus de calme la présence de l’homme. Et elle continua, faisant gicler le sang du pauvre homme qui devenait méconnaissable. Son visage, se fut se qu’elle lui prit en 1er. Parce que, bien qu’elle soit plus Bestial qu’humaine, elle avait tout de même un cerveau fait pour être Humain, et, cela la rattraper toujours. Un animal n’a pas de sentiments, et elle, elle n’avait que sa haine Une haine, présent de son coté humain, seul cadeaux. Sa sourde haine, si froide et si cruelle. Elle ne voulait plus le voir, elle aurait aussi voulu lui faire mal, prendre son pieds à lui dévorer la face de son vivant, prendre un grand plaisir à l’entendre hurler alors que rien ne viendrait le sauver d’elle. Oui, elle aurait préférée l’avoir vivant.

Mais qu’importe, elle avait faim, elle avait toujours faim, lorsque l’os de son crane fut apparent, elle déchira d’un coup de griffe, les quelques pauvres tissus qui couvraient son torse, d’un coup sec du poing, elle lui brisa les cotes et pénétra dans son corps.
Ah oui, elle n’était pas a son 1er meurtre de la sorte, mais l’animal avait toujours faim et elle en voulait encore plus, encore plus de se sang, encore plus de cette odeur. Encore plus.

Et plus il y en avait, et plus cela excitaient ses sens, ses yeux, du rouge, elle aimait cette couleur, elle lui rappelait qu’il n’y avait pas que les autres qui pouvait la rendre rouge, elle aussi, elle pouvait rendre les autres ainsi. Elle pouvait faire briller sur leurs corps toute ses folies, toute ses envies.

Arrachant les cotes du torse de sa victime, elle jeta les os, elle n’en voulait pas, elle jeta ensuite tout se qu’elle trouvait, elle ne voulait pas des organes internes, cela l’aurai rendu malade, et, d’instinct, elle le savait. Mais, elle un garda un, elle garda se qui donner la vie, elle garda cette chose qui rendait chaque être vivant. Qui, arracher, donner une mort immédiate.
Le Cœur. Et, sans violence cette fois, alors que ses mains, ses avants bras, alors que son visage et sa gorge étaient couverte de sang, Elle jeta un grand bleu cristallin vers l’autre créature.
Le Cœur, c’était son dut à lui. Arrachant alors avec délicatesse les vaisseaux qui maintenant le cœur en place, elle finit enfin, après quelque minute, a extirpait de la poitrine ouverte de l’homme la chose désirait.

Elle n’avait plus faim, et le cadavre était méconnaissable. Son visage était presque intégralement mangé, plus aucune peau, plus que la chair rougeâtre, toute proche de l’os. Son torse musclé avait aussi disparut, les os, les cotes brisées avaient été arrachées, les organes internes avaient volés dans toute la pièce. Et Rei avait même bouffer une partie de son épaule droite ainsi que son bras. Jusqu’à l’os. Le tout, en une dizaine de minute seulement.

Mais, se qui lui avait prit le plus de temps, s’était de sortir le cœur. C’était de le tendre, de ses doigts sanguinolent, et sans crainte a cette homme à la parure bleu. Un cadeau, d’une bestiole déjà soumise, d’un animal qui n’avait aucun habitant. Sauf peut être, dans le sang des autres.