Se baladant dans les allées commerçantes de Kiri, Aika fut interpelée par un Gennin qu'elle avait connu lorsqu'elle était encore à l'école. Le garçon échangea avec elle deux-trois politesses avant de lui annoncer qu'on l'attendait au QG. Surprise, elle abandonna sa promenade pour se diriger vers le lieu dit, accompagnée du jeune homme. Ils discutèrent un peu en route, jusqu'à ce qu'il la quitte, ayant affaire ailleurs. Ce fut donc seule qu'elle pénétra dans le grand bâtiment, où l'on lui remit rapidement une missive en main. Elle devait apporter celle-ci au palais administratif de Suna no Kuni, dans le désert. Aika accepta avant de se diriger d'un bon pas en direction de son appartement, dans les zones résidentielles.

Là, la jeune fille prépara quelques affaires pour son voyage. De quoi se nourrir, mais aussi des vêtements de rechange, quelques armes classiques - shuriken, senbon, kunai - et de quoi prodiguer les premiers soins. Aika y tenait beaucoup, mieux vaut être prudent. Une tente pour dormir également, ça n'était pas sûr qu'elle trouve une auberge sur son chemin à chaque fois que la nuit tombe. Ainsi, dans la soirée, elle était partie.

Traversant d'abord le Pays de l'Eau à pied, la jeune Chuunin dût monter sur un bateau pour rejoindre celui du Feu. Elle put passer la frontière grâce à une autorisation signée du Mizukage, et son voyage ne se passa pas trop mal. Malgré son bandeau affichant clairement de quel endroit elle venait, les gens qui s'adressaient à Aika étaient rarement désagréable. Seul un homme un peu violent la dérangea durant son périple dans une des nombreuses forêt du pays, mais elle sut s'en débarrasser rapidement. Quand à Kawa, ne sachant pas grand chose de la diplomatie entre cet Etat et le sien, Aika préféra le franchir clandestinement. Elle fut à un moment poursuivie par deux déserteurs, sans plus.

A son entrée dans le village du Sable, la Chuunin montra de nouveau son autorisation et put déposer en toute tranquillité sa missive. Patientant un instant dans un corridor, elle avait posé ses affaires près d'elle et buvait un peu d'eau. Cependant, succombant à la chaleur du désert, ses vêtements lui collaient à la peau, et la jeune fille posa son bandeau près d'elle pour pouvoir se rincer et s'éponger le visage.

Seulement, en partant, elle oublia son bandeau sur la chaise près de celle où elle était assise. Une fois hors du palais, de nouveau sous le soleil de plomb, Aika se mit à réfléchir. Puisqu'elle était ici, pourquoi ne pas en profiter pour faire un tour ? La diplomatie entre Suna et Kiri était plutôt bonne, elle pouvait donc espérer ne pas être rapidement chassée d'ici. Donc tout d'abord, trouver une auberge pour poser ses affaires. Elle en trouva une plutôt correcte, et déposa son grand sac dans la chambre et, après une bonne douche, elle revêtit un yukata et sortit. Ses cheveux humides sècheraient bien vite. Mais soudain, catastrophe.

« Mon bandeau ! »

Les yeux écarquillés, elle prit un kunai qu'elle glissa rapidement dans son petit obi avant de se précipiter vers le palais. Oui sauf que désormais, son autorisation était périmée, et elle n'avait plus de raison d'y entrer. Les autorités à Kiri ne seront sans doute pas prêtes de lui pardonner cette faute, si jamais quelqu'un se faisait passer pour un ninja du village du Brouillard...

HRP:

Encore un jour qui se lève sur le village de Suna. La matinée n’était pas trop mon truc, je voulais dormir. Je détestais me levé tôt mais le travail de ninja avait ces bons et mauvais coter. Me levant de mon lit, je savais que la journée d’aujourd’hui allait être dur, très dure. J’assurais la protection du village en lui-même aujourd’hui. En d’autre mots, je devais effectuer je ne sais d’aller-retour dans le village pour le surveiller et protéger ces habitants. Une mission des plus facile pour moi, mais fatigante. Toute la journée je n’allais pas arrêter de faire ma ronde, ce soir j’allais surement être claqué.

Bref, je devais vite m’habillé et sortir. J’avais rendez-vous au sein du palais du Kazekage. Si on peut toujours l’appelé Kazekage après la raclé légendaire qu’il s’est pris face aux ninjas de l’Akatsuki. Il n’avait plus toute ma confiance, il avait quand même perdu deux fois face à l’Akatsuki. Deux fois de trop. Les autres villages devait sans doute se moqué de nous et dire qu’on est le village le plus faible de tous juste parce que notre Kazekage est un incapable. Je ne l’aimais pas, je ne l’ai jamais aimé.

Pour tous vous dire, il ne m’a jamais donné d’ordre. Depuis que je travaille en tant que ninja pour le village de Suna, personne ne m’a jamais donné d’ordre directement. Personne sauf une personne. Un ANBU du village que j’ai eu vite fait de corrigé il y a de cela un ou deux ans je ne sais plus. Depuis personne n’a osée, même pas le Kazekage lui-même, ça vous prouve comment son courage. Il n’est pas digne de diriger le village, ni maintenant ni jamais. Un village ninja doit être dirigé par un ninja dont la force n’a pas d’égale, pas par un mec qui est tout juste sorti de la maternel.

Bref, voilà mon point de vu. Arrivé au palais, un parchemin m’attendait comme à mon habitude. Dedans il y avait écrit le résumé de ma mission et tout ce que je devais savoir dessus. Je répartie alors sans le lire voguer à mes occupations. La protection du village était un art que je maitrisais pleinement. Ma rapidité et ma discrétion me permettait de surveiller pleinement sans être surveillé ou repérer. La matinée passa et dans le village il n’eut aucun problème particulier. En même temps c’est moi qui m’occupe de sa protection …

L’après-midi se passa autrement je dirais. Vers la tour du Kazekage, j’avais repérer une fille qui rodait dans le coin depuis que je passe. Une fille qui n’avait rien à faire là, elle n’était pas du village aucun bandeau frontal. Une nuke-nin qui s’était introduit dans le village ? Sûrement. Elle allait me rapporter une grosse somme. Elle semblait se diriger droit vers le palais du Kazekage. Elle lui en voulait peut-être ? Même si je ne l’aimais pas je n’allais pas laissé passer ça.

J’atterris alors en face de la jeune fille. Quand elle me vit, elle s’arrêta de courir. C’était le moment de passer aux choses sérieuses. « Qui es-tu ? » Qui était-elle ? Une télépathetitiene peut-être ? Sûrement. Je ne connais personne qui oserais traverser le village de Suna dans cet tenu. Elle n'avait aucun respect pour les autres. J'allais devoirs sévir.

En y réfléchissant, le bandeau était-il réellement resté sagement à sa place ? Ce genre d'objet est facilement déplacé, voire volé. Cependant, Aika avait oublié le précieux symbole de son appartenance à Kiri no Kuni dans le palais du Kazekage. Par conséquent, il devait y avoir une chance qu'elle puisse le retrouver, aussi mince soit-elle. Alors que les villageois et bâtiments aux couleurs du désert défilaient autour d'elle, la Chuunin dût brutalement arrêter sa course, une silhouette s'étant volontairement - du moins apparemment volontairement - mis en travers de son chemin. Le début des ennuis ?

Dans une grimace, la jeune fille freina sèchement, manquant de glisser faute de contact régulier avec un sol sablonneux. Rapidement, elle le détailla des pieds à la tête. L'homme n'avait rien de particulièrement imposant ou effrayant, en-dehors de cette expression qu'il affichait, et ce regard qui ne disait rien de bon. L'absence d'identité ne devait pas lui avoir échappé. Pour être si observateur, ce ninja ne devait certainement pas être n'importe qui. Mieux valait s'en méfier. Et ne pas le contrarier, surtout.

« Je suis Setsujoku Aika, ninja du village du Brouillard. »

Inutile de préciser son grade, surtout que cela ne devait pas avoir grande importance. Dans le cas contraire, il le lui demanderait certainement. Sa voix, calme et claire malgré sa course rapide, était assurée. Aika avait les sourcils froncés et croisa les bras face à son interlocuteur. Sans doute attendait-il autre chose qu'une simple identité ; on ne rentre pas dans un village caché comme dans un poulailler.

« J'ai été envoyée ici pour remettre un document important à votre Kage. Je présume que vous devez être un ninja chargé de la sécurité du village ? »

Affichant un sourire à demi, se voulant détendu, la jeune demoiselle en yukata décroisa ses bras, posant les mains sur ses hanches. Apparemment, il n'était pas vraiment d'avis de la laisser passer. Elle remarqua alors le regard que l'homme de Suna posait sur ses vêtements, et ne put s'empêcher de se regarder. Qu'avait-elle de si particulier ? Aika se demanda soudain si elle n'avait pas un pervers en face d'elle, le yukata étant un kimoto léger, fait pour les saisons chaudes.

Non, c'était impensable qu'elle se fasse ainsi agresser en pleine rue par un ninja d'ici. Leurs pays étaient relativement en bons termes, et il ne gagnerait pas vraiment plus qu'à mettre le souk dans son village. Impensable. Impensable... Mais la jeune fille aux cheveux bruns y songeait tout de même, ce qui se traduisit par un regard peu rassuré et une très légère grimace. Voulant cacher son attitude crispée, elle lui fit un grand sourire et mit autant d'amabilité qu'elle pouvait dans sa requête.

« J'ai affaire au palais, pourrais-je m'y rendre sans incident ? »

Allez mon mignon, laisse passer la demoiselle si pressée...