L'astre coruscant, trônant à son zénith, baignait le désert dans une nitescence aveuglante et dans une chaleur ardente. La platitude du panorama semblait s'étendre jusqu'aux confins du monde. Sur cette étendue sablonneuse, la vie paraissait être absente. Point d'âme qui vive à déplorer. C'était pour cette raison que Tachibana affectionnait tant cet environnement. Seul un léger zéphyr soulevant au passage quelques grains de sable déchirait le silence. La quiétude du lieu était totale.
Le Jinchuuriki avait tant besoin de ce climat propice à la réflexion et à l'isolement, où il lui était possible de se retrouver seul avec ses tourments. Il était ardu d'accepter la véracité et la réalité de la récente tragédie qui avait eu raison de l'une des cinq plus grandes puissances du monde Shinobi. Tout un village annihilé par une poignée d'abscons individus. Tant de vies brisées pour n'en sauver qu'une. Il était difficile de faire un deuil aussi accablant. C'était une chose impossible à réaliser lorsque l'on savait qu'on en était l'unique origine. Ces tourments avaient détruit le Juunin. Une lancinante neurasthénie s'était emparée de son essence.

Le Shinobi tentait malgré tout de se faire violence pour aller de l'avant. Cependant, lorsque, assis sur son rocher, son regard azuré contemplait les épais remparts du village du Sable, il ne pouvait cesser de penser que cette nouvelle vie n'était pas la sienne. Bien qu'il s'agisse là de sa nouvelle demeure, de sa nouvelle nation, il s'y sentait comme étranger. Qui étaient-ce tous ces gens dont ils ne savaient rien ? Qu'étaient-ce que toutes ces mœurs nouvelles ? S'immerger dans cette existence n'était pas chose aisée. De surcroît, il représentait une menace réelle et latente pour tous ces gens. Combien de temps mettrait l'Akatsuki avant d'apporter une nouvelle fois destruction et effroi à ce village. Le Kazekage était tombé. Iwa était tombé. Rien ne semblait pouvoir stopper cette damnée organisation aux sinistres desseins. Malgré la haine l'animant, il était certain que Kenzô ne puisse sans doute jamais leur faire goûter son implacable courroux. Il n'était pas de taille. Personne n'était de taille.
L'idée de fuir avait germé dans l'esprit de Tachibana, afin de préserver Suna d'une destruction certaine. Cependant, seul, il était condamné et il aurait été vide de sens de courir à sa perte alors que tant de vies furent ôtées en vue de sauvegarder la sienne. L'Holocauste de ses pairs aurait été vainc. Et ça, il ne pourrait le tolérer.

La vue d'une silhouette tira Kenzô de sa torpeur. Elle était relativement distante et la visibilté était médiocre ; tout ce que put percevoir le Juunin était une crinière argentée et en bataille. L'individu allongeait ses pas en direction du village. Dans son for intérieur, le Ninja espéra qu'il n'agissait pas là d'une présence hostile ; croiser le fer au beau milieu du désert était malaisé et imprudent. De plus, le Jinchuuriki ignorait tout des relations diplomatiques qu'entretenait Suna avec les autres villages. Quelle fâcheuse situation. Quoiqu'il en était, le Shinobi devait intercepter cet importun invité, peu importe de quoi il en retournait. D'un saut aérien, l'exilé mit pied à terre et avança à grandes enjambées vers la silhouette. Une fois à distance appréciable, il dit d'une voix qui se voulait forte et claire ces sempiternels palabres :


« Hâlte-là. Veuillez décliner votre identité. »

Spoiler:

Cette soirée de lecture comblée au pied de cet immense cerisier en fleur laissait notre Sensei dans un état de quiétude qu’il se faisait un plaisir d’apprécier. Icha Icha Tactics ouvert sur sa poitrine, le Ninja à l’habit guerrier se laissait aller à siffloter un air de paix sous ce ciel carmin qui se tachait d’encre à mesure que la nuit prenait pied sur le territoire du jour. Buvant de petites gorgées de son Coca Cola frais, Kakashi goutait aux plaisirs d’un repos mérité après des jours passés sur le pied de guerre a marché vers le village de Suna. Allongésur ce sable au couleurs d’or, Kakashi se laissait à la paresse et à la douceur de vivre, reprenant entre ses paumes cet ouvrage qu’il goutait maintenant depuis des années. La lecture du roman se poursuivait et le Juunin se fendait parfois de faibles rires amusés devant le comique des situations narrées. Mais à mesure que sa lecture avançait, la fatigue semblait auréoler la noire pupille du Ninja éreinté. C’est ainsi que petit à petit les traits du Shinobi se firent de plus en plus tirés et que ses bras faiblissaient dans leur entreprise de retenir le roman au-devant de son regard fatigué. De courts instants plus tard, la poitrine de l’homme à la crinière cendre se soulevait en de régulières respiration alors qu’Icha Icha Paradaisu était retombé sur son visage. Kakashi s’était envolé vers les pays des rêves … Mais non, il lui en faut plus ! D’un bon notre ninja a la crinière argenté se releva et repris sa route en direction du village du sable. La marche se faisait de plus en plus douloureuse. Il faut dire que le ninja copieur était fatigué ! Son voyage a était long et semer d’embuche comme on dit ! Bref, il était mort de fatigue et quand les ennuie commence comme on dit, elle ne s’arrête plus. Un homme se dressait devant lui, un ninja peut-être ? L’éclair blanc se redressa instantanément. Le village de Suna venait d’être attaqué par deux membres de l’akatsuki, peut-être était-il l’un d’eux ?! Il n’en avait pas l’air, mais prudence tout de même. Arrivé à une hauteur plutôt confortable pour le ninja aux milles techniques, l’autre homme lui parla. Un éclaireur, sûrement. Suna était en alerte, c’est normal. Kakashi devait alors se présenter, chose facile pour un ninja de son envergure. Il espérait seulement que cet homme allait faire de même après lui. Reprenant alors son air décontracté et plutôt cool comme on dit, le ninja copieur allait répondre a ces questions. « Yô. Je suis Hatake Kakashi, du village de Konoha. Et vous, qui êtes-vous ? » Répondre questions par questions, voila ce qu'on vous apprend a l'académie ninja. Si l'ont vous pose une question, répondez y par une autre. Tout renseignement était bon a prendre, j'étais en territoire hostile. Oui, depuis qu'il s'est fait attaqué, Suna n'était plus un village sûr. Je devais resté sur mes gardes a tout moment car on ne sait jamais ce qu'il pourrait arrivé ...

Le fils du croc blanc se trouvait en plein désert. Sans eau ni nourriture, il n’allait pas tenir très longtemps surtout qu’il avait pour mission de rejoindre le village de Suna avant la nuit. Heureusement qu’un homme lui avait proposé son aide, Tachibana Kenzô de son nom. Il faisait partie du village de Suna et celui-ci avait proposé de l’accompagné dans sa route. Il avait sans doute fini sa patrouille en dehors du village et il devait aller faire son rapport. Bref, la route était devant nous. Nous étions à environs une heure de marche du village si mes souvenirs sont bons. Au moment où nous allions repartir en direction du village, je sentis une odeur qui flottait dans l’air. Je la connaissais bien, très bien même. Orochimaru, ce serpent était là à nous regarder. Je me mis a cherché une présence avec ma tête et c’est alors que je vis cet homme debout derrière nous avec le manteau de l’Akatsuki. C’était lui, il n’y avait aucun doute mais pourquoi l’Akatsuki ? « Kenzô donc ? Va prévenir ton village d’une éventuelle attaque de l’Akatsuki, laisse-moi m’occupé de celui-là. Dit leurs bien de se préparer à le recevoir si il parviens à me battre, ce n’est pas n’importe qui … » Le ninja de Suna était partie. Il m’avait laissé seul face à mon destin. Encore une fois il fallait que sa tombe sur moi ! Mais revenons à Orochimaru, pourquoi se retrouve-il encore avec une cape de l’Akatsuki ? D’après nos informations, il l’avait quitté il y a longtemps ! Alors pourquoi ce ramener comme ça, devant moi déguisé de la sorte ? A moins qu’il s’était décidé à la rejoindre … Dans les deux cas, c’était un danger pour moi. Ce ninja n’était pas rien, il était quand même le légendaire sanin de Konoha. Celui qui avait réussi à vaincre l’ancien Hokage, Sarutobi. Le vaincre aujourd’hui, sur un terrain comme celui-ci allait être ardu. Je devais trouver un plan et vite. S’il invoquait ces serpents, j’étais vraiment dans la merde. Mais bon, si je devais mourir, je mourais en homme en essayant de protéger le village de Konoha. « Pourquoi caches-tu ton visage ? Ton odeur se reconnaîtrait entre milles … Orochimaru. » La distance entre nous deux était d’environ vingt mètres. Une distance raisonnable pour qu’il puisse m’entendre et me répondre si l’envie lui venais bien-entendu. Je restais sur mes gardes, dans ce désert aride un danger peut facilement venir surtout lorsqu’on se bat contre un serpent comme cet homme. Ma main était dort et déjà posé sur mon bandeau frontale, j’étais prêt à lever le voile pour lui montrer mon Sharingan tandis que l’autre était occupé. Une seule réponse de sa part et j’allais attaqué. Le combat était inévitable, mais qui allait attaquer le premier ?

Je me trouvais la, debout à l’entrée de ce désert face à face avec un homme qui pouvait me tué d’une minute à l’autre. Pourquoi étais-je là alors ? La volonté du feu. La volonté de protéger ceux qui me sont chère est plus forte que de protéger ma vie. Ma main avait bougé, elle avait relevé le bandeau frontal qui cachait mon œil à la couleur sang. On pouvait lire dessus trois virgules, synonyme de mort pour celui contre qui je combats. Il m’avait demandé comment allait mon sharingan … Eh bien le voilà, demande lui de ces nouvelles je t’en prie Orochimaru. Je savais qu’un jour ce combat allait se produire, je m’étais en quelque sorte préparer. Même Jiraya Sensei avait du mal à tenir contre lui mais je devais faire de mon mieux. Il utilisait des jutsus lié aux serpents, des jutsus bizarre que je ne pouvais copier même avec le Sharingan. Lorsque la vipère repris la parole une deuxième fois, deux mois apparurent à mes coter. Un à ma gauche, et l’autre à ma droite et tous deux composait des mudras, tout comme moi-même d’ailleurs. Le combat n’avait pas encore commencé mais je devais resté sur mes gardes et peut-être attaqué le premier qui sait ? « Si tu me disais plutôt qu’est-ce que tu fais ici déguiser en membre de l’Akatsuki ? » Une question clair que je venais de posé avec un ton des plus non chaland. Mon sharingan lui était en train de calculer son futur mouvement et tout ce qui va avec. S’il bougeait, je le verrais à l’avance et pourrais éviter. Il n’était pas en position de force, la cavalerie allait rappliquer d’une minute à l’autre et ça, il le savait. Si il entamer le combat face à moi, je risquais de gagné après ce que je viens de voir il n’était pas au meilleurs de sa forme. Il venait de sortir un sachet bizarre de sa poche pour y prendre une sorte de calment. Il n’était pas au top hein, il était surement très affaibli. C’était donc ma chance pour l’avoir. Si un combat s’ouvrais, j’allais sûrement en sortir vainqueur mais il ne fallait pas sous-estimer ce serpent … Point De Chakra : 650 Je prépare un truqk si tu prépare un truqk. e_e